Les principes de la Prév’

Les principes de la Prévention Spécialisée ont été fixés par l’arrêté interministériel du 4 juillet 1972. L’APAM continue à s’appuyer sur ces principes qui sont :

 

  • L’absence de mandat nominatif

    C’est-à-dire qu’une action éducative est possible avec un jeune même sans jugement d’assistance éducative (ordonnée par le magistrat) et sans contractualisation de mesure éducative (par l’autorité administrative qu’est le département).

    L’Absence de mandat permet d’aller à leur rencontre sans a priori, mais avec la volonté de favoriser en toutes circonstances les conditions de la rencontre.
    La connaissance mutuelle se qualifie et se construit alors au fur et à mesure des temps partagés et de la reconnaissance de l’éducateur

  • La libre adhésion
    Ce principe repose sur le droit du jeune d’accepter ou non l’offre de relation éducative proposée.
    La « Libre adhésion » repose sur le principe d’acceptation mutuelle de la relation. Ce droit requiert pour l’éducateur de respecter cette position ou de rechercher les conditions favorables à son « adhésion ».
    Elle exprime également la démarche éducative volontaire « d’aller vers » les jeunes, avec le respect du temps nécessaire pour instaurer une relation éducative de confiance notamment auprès d’une population qui n’exprime pas directement de demandes.
    La qualité de la relation engagée, la confiance à établir et à respecter en constituent les conditions essentielles.

  • Le respect de l’anonymat
    Ce principe postule le secret sur l’identité du jeune sauf en cas de mise en danger du mineur.

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  • Le travail en partenariat
    « L’éduc de Prév » est dans une démarche de “faire avec”

    L’action éducative est conduite en collaboration avec les services sociaux et les forces vives du territoire. Accompagner vers le droit commun nécessite une « bonne connaissance », Pour assurer un accompagnement individuel et/ou collectif l’éducateur doit pouvoir travailler avec un ensemble de partenaires (M.L, services jeunesse, éducation nationale, MDS, …).

  • La non-institutionnalisation des actions
    Ce principe est fondé sur le fait que la prévention spécialisée n’a pas à se pérenniser dans la gestion directe de projets structurels, même issus de son concours.
    Elle se doit de passer des relais aux partenaires les plus indiqués pour déployer ces nouveaux services. Ce  principe renvoie paradoxalement à l’aspect généraliste de la prévention spécialisée, sa spécificité d’intervention et souligne son obligation de souplesse et d’adaptation à l’évolution des situations des jeunes et des besoins des territoires (quartiers, communes, cantons).